L’affaire du vol d’un rein d’une patiente admise dans une clinique pour une banale intervention chirurgicale est toujours en cours d’instruction et à ce jour, la chambre d’instruction n’a pas encore transmis le dossier au parquet et à la chambre d’accusation, ont indiqué des proches de la victime.
Cette dernière avait séjourné quelques jours dans une clinique privée avant d’être invitée à rentrer chez elle. Une fois rentrée à la maison, son état de santé s’est aggravé. Admise au Centre hospitalo-universitaire d’Oran, elle décédera quelques jours plus tard.
Son médecin traitant au niveau de cette structure avait alerté sa famille sur la disparition d’un de ses reins, un fait confirmé par des clichés radiologiques et par ses proches qui avaient affirmé qu’elle n’avait jamais souffert de problèmes néphrétiques et que son admission, préalable, à une clinique privée était motivée par des problèmes à la vésicule. Sa famille qui a déposé une plainte contre X met en cause le staff médical de la clinique privée où elle avait séjourné durant une semaine. «Ce n’est pas une erreur médicale mais bien d’un vol caractérisé qui a conduit à son décès.
Nous n’allons pas nous taire. Nous avons sollicité le Conseil de l’ordre des médecins et le parquet et nous sommes décidés à aller jusqu’au bout pour sanctionner les auteurs de ce fait gravissime, estiment ses proches. Pour le moment à au stade actuel de l’instruction, toutes les pistes sont explorées par le magistrat instructeur. Ainsi, outre celle de l’erreur médicale, il n’est pas à écarter que l’affaire soit qualifiée comme un acte criminel qui relèverait de l’homicide involontaire, ou même de blessure volontaire ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Les prochains jours pourront apporter plus d’éclairage sur cette affaire.
