Le FCE salue l’engagement du président Bouteflika en faveur des causes africaines

Le FCE salue l’engagement du président Bouteflika en faveur des causes africaines

La vice-présidente du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Nacéra Haddad, a salué mercredi à Alger les engagements du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faveur de l’Afrique, qualifiant le chef de l’Etat de « militant de la cause africaine ».

S’exprimant dans une intervention lors de la 2eme conférence internationale des ONG africaines, dont les travaux ont pris fin aujourd’hui, sur le thème de « l’automatisation des jeunes et femmes en Afrique », Mme Haddad a rappelé les actions menées par le président Bouteflika en faveur du continent, ce qui fait de lui « un militant de la cause africaine », notamment à travers son rôle joué dans l’élaboration du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Mme Haddad a, à la même occasion, rappelé la décision prise récemment par le président de la République de créer une agence dédiée au développement des territoires frontaliers pour favoriser la « dynamique régionale », affirmant qu’il s’agit là d’un « exemple à suivre en matière de politique d’intégration interafricaine ».

Soutenant « pleinement » la démarche algérienne entreprise au sein des instances africaines en faveur du continent, la vice-présidente du FCE a appelé à l’appropriation des objectifs fixés par l’Union africaine dans son Agenda 2063 et son intégration dans les manuels scolaires, les programmes d’enseignements universitaires et les projets de développements des différents départements ministériels.

« La souveraineté d’un Etat se décline aussi à travers les capacités d’un pays à encourager les jeunes talents, dont les femmes, à relever des défis à tous les niveaux. Nous devons prendre en main notre sort », a-t-elle indiqué, estimant que les pays africains peuvent se remettre (de leurs difficultés) et résoudre leurs problèmes sans compter sur les autres ».

Mme Haddad a, en outre, estimé que « la croissance à deux chiffres des pays africains défendue par certaines parties ne devra pas se faire au dépend de la stabilité sociale des populations africaines », plaidant, à ce propos, pour un « transfert du savoir-faire au bénéfice des jeunes et femmes africains du continent ».

Appelant à la valorisation des richesses locales et à l’identification de projets pouvant permettre la fixation des populations dans leurs territoires d’origine, l’intervenante a soutenu que l’Afrique ne doit pas non plus « dépendre constamment de l’expertise des autres », assurant que « la jeunesse du continent dispose de capacités et d’énergie suffisante pour créer des espaces d’innovation et participer à la prise de décisions engageant son image et son avenir ».