Le groupe parlementaire du FFS a décidé de boycotter les débats concernant les projets de loi qui entrent dans le cadre de la réforme contenue dans la nouvelle constitution.
Le chef du groupe parlementaire Chafaâ Bouaiche a déclaré qu’il « nous semble inutile de nous attarder dans la dénonciation répétitive et stérile «d’un système de fraude, dont les instruments résident essentiellement en amont dans la dépolitisation brutale de la société, le contrôle du fichier électoral et le dispositif d’intimidation de l’électorat et des candidats.» De ce fait, «le FFS a décidé de boycotter les débats d’aujourd’hui et de continuer le combat pour l’abrogation de toutes les lois scélérates.»
Car, estime Bouaiche, «quand le pouvoir viole les lois et utilise les deux poids deux mesures dans l’application du droit en fonction des allégeances, il devient le premier pourvoyeur de désordre dans le pays.»
Pour précision parmi les six projets qui sont programmés ce mois à l’APN, le FFS pris part au débat de deux projets, toutefois, son groupe parlementaire s s’est positionné de côté du mouvement de protestation organisé par l’opposition jeudi dernier dans le hall de l’Assemblée. De son côté, le député du PT, Ramdane Taazibte, n’a pas exclu que sa formation politique puisse prendre des mesures dans ce sens, suite à «la manière dont des projets importants sont programmés et débattus.»
