Le FFS, le MSP, ISLAH et le FNA sur le terrain: La scène politique frémit

Le FFS, le MSP, ISLAH et le FNA sur le terrain: La scène politique frémit

Pour le responsable du FFs, l’unité de l’Algérie et son intégrité territoriale demeurent «une ligne rouge à ne pas dépasser», soulignant que ceux qui prêchent pour le régionalisme «mettent en péril l’unité du pays».

Regain d’activité politique cette semaine. Le week-end dernier a été marqué par des sorties sur le terrain par plusieurs partis et il est attendu que le rythme de cette activité s’en ira crescendo à moins d’une année des élections législatives du printemps 2017. Hier, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) Abdelmalek Bouchafa a estimé à Mila que la reconstruction d’un consensus national est «l’unique alternative pour sortir de la crise structurelle qui guette le pays». S’exprimant au cours des travaux du IIe congrès fédéral du FFS tenu à la Maison de la culture M’barek El Mili, M.Bouchafa a considéré que le pays vit «une fragilité intérieure» dans une conjoncture internationale difficile et compliquée et ceci, a-t-il dit impose aux Algériens et les forces vives de trouver «un consensus loin de toute exclusion» devant permettre d’édifier un Etat fort, souverain, démocratique et de droit assurant droits et libertés des individus et préservant les intérêts et l’unité du pays».



M.Bouchafa a, en outre, souligné que la commémoration du 53ème anniversaire de la création du FFS et le 60ème anniversaire du congrès de la Soummam constituent une occasion pour confirmer «la concrétisation effective de la liberté de l’Algérien et sa participation à la prise de décisions cruciales qui concernent le pays».

M.Bouchafa a également estimé que l’unité de l’Algérie et son intégrité territoriale demeurent «une ligne rouge à ne pas dépasser», soulignant que ceux qui prêchent pour le régionalisme «mettent en péril l’unité du pays». Pas moins de 87 délégués ont pris part à ce IIe congrès du FFS au cours duquel Hacene Meryah a été désigné premier secrétaire de wilaya. Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a plaidé samedi à Annaba pour un militantisme «au service du citoyen et du pays». Dans une allocution prononcée à l’occasion de la tenue d’une rencontre régionale de sensibilisation des militants du FNA de l’Est du pays, organisée à la salle de cinéma «El Karama», M. Touati a estimé que «la scène politique a aujourd’hui besoin d’une culture de militantisme favorisant l’intérêt général».»Etre au service de l’intérêt général constitue un principe de la culture de militantisme adoptée par le FNA», a-t-il soutenu, soulignant que l’équité et la justice sociale sont les objectifs du militantisme de cette formation politique, et mettant en garde contre «l’influence du pouvoir de l’argent».

Appelant ses militants à aller en rangs unis en se conformant aux principes de base du parti, M. Touati a insisté sur l’importance de «bien représenter le citoyen à l’occasion des prochaines échéances électorales». De» son côté, le mouvement national «Islah» a appelé, hier, à Alger, par la voix de son secrétaire général Filali Ghouini, tous les acteurs politiques à un dialogue national «sérieux et transparent» pour parvenir à une entente nationale de nature à préserver «l’intérêt suprême du pays».

Lors d’une rencontre avec les cadres du mouvement du bureau de la wilaya d’Alger, M.Ghouini a souligné la nécessité de «s’orienter vers l’ouverture d’un dialogue national associant tous les enfants de l’Algérie et de formuler des propositions en vue d’atteindre le consensus national escompté».Parmi les objectifs de cette entente, a-t-il poursuivi, «le renforcement de la cohésion nationale et du front interne, en oeuvrant à faire face aux dangers extérieurs qui guettent le pays», outre «l’évaluation des réformes et de la révision urgente de l’arsenal juridique pour construire l’Etat de droit et garantir les libertés individuelles et collectives».

M.Ghouini a, en outre, insisté sur l’impératif de «hâter le gel des textes de lois relatifs aux élections et à la Haute instance indépendante chargée de la surveillance des élections adoptés par les deux chambres du Parlement».