Le FFS critique , la décision de Gaid Salah de convoquer le corps électoral le 15 septembre, si elle venait à être exécutée, « aggraverait » non seulement « la crise crise multidimensionnelle complexe et profonde qui ronge le pays depuis des décennies,car elle met en péril l’unité et la stabilité du pays » mais donnerait aussi « prétexte à des ingérences étrangères pour préserver leurs intérêts économiques et sécuritaires ».
le Front des Forces Socialistes estime « qu’il est encore possible de parvenir à une solution consensuelle, si les tenants du pouvoir font preuve d’une réelle volonté politique, en s’engageant sur la voie d’un dialogue sérieux, inclusif et transparent, que les acteurs politiques et les représentants de la société civile appellent de leur vœu tout en exprimant leur rejet du pseudo dialogue destiné valider ce scrutin présidentiel et leur mise en garde contre les coups de forces électoraux » a déclaré le parti dans un communiqué.
Et d’ajouter, « cette feuille de route politique, qui ne vise qu’à maintenir le statuquo et à perpétuer le régime, constitue un énième coup de force, ne répondant pas aux aspirations populaires et ne mobilisera que ses promoteurs et leurs clientèles ».
En outre le FFS condamne « l’arrestation brutale, arbitraire et violente des militants du FFS et de l’Association RAJ en violation flagrante du droit et des libertés, et s’indigne de la réduction des espaces de libre expression et la confiscation autoritaire du droit à l’organisation des réunions et des activités politiques et associatives », et exige « la libération immédiate des personnes interpellées et l’arrêt du harcèlement sécuritaire contre mouvement révolutionnaire pacifique. »