Le Front des Forces socialistes ne semble pas s’inscrire dans le processus de mise en place d’un front du rejet des élections initié par en moins une vingtaine de partis, qui annoncent d’ailleurs ce vendredi, la tenue d’une réunion lundi prochain afin d’élaborer « un projet de plateforme sur l’attitude à adopter envers le nouveau parlement et unifier leurs positions à l’égard des résultats des législatives ».
En effet attendu depuis l’annonce des résultats officiels des législatives, le parti d’Ait Ahmed a mis fin à ce suspens aujourd’hui en rendant public un communiqué sanctionnant la réunion d’évaluation du dispositif électoral ainsi que de débattre de la situation politique du pays dont lequel l’éventualité de rejoindre le « front du rejet des élections » n’a pas été abordée.
Le FFS s’est contenté, en revanche, de relever qu’il victime « d’une spoliation des suffrages » tout en révélant que le parti n’a introduit qu’une dizaine de recours au niveau du Conseil constitutionnel pour « manque de preuves matérielles (absence de PV de dépouillement dans plusieurs centres de vote en particulier) ».
Pour le plus vieux parti de l’opposition, le nombre de sièges obtenus par le Front des forces socialistes (FFS) aux élections législatives du 10 mai 2012, grâce à la mobilisation des citoyennes et des citoyens,va permettre à ses militants d’envisager l’avenir avec « plus d’optimisme ». Le parti d’Ait Ahmed conclut sa déclaration par appeler à faire de « la capitalisation de l’élan de sympathie suscitée par la campagne électorale » l’une des priorités du FFS en vue des prochaines échéances ».