Le film documentaire ‘‘Hawajis’‘ invité à des festivals internationaux

Le film documentaire ‘‘Hawajis’‘ invité à des festivals internationaux

ORAN – Le film documentaire algérien ‘‘Hawajis’‘ (Obsession de l’acteur en solo) est invité à participer cette année à des festivals cinématographiques internationaux en Inde, Norvège et Tunisie, a-t-on appris lundi à Oran de l’artiste Mohamed Adar, qui a interprété le rôle principal dans cette œuvre.

En marge de la projection, à la cinémathèque, de ce film en compétition dans le cadre de la neuvième édition du Festival international d’Oran du film arabe, l’acteur algérien Mohamed Adar a indiqué, à l’APS, que ce documentaire réalisé par Hamid Benamra a été projeté dans huit festival cinématographiques en Egypte et en Tunisie, soulignant qu’il a eu un grand écho auprès du public et de la presse arabes.



Ce documentaire a été programmé dans la catégorie des longs métrages dans les festivals où il avait participé à l’exception du FIOFA, a ajouté Mohamed Adar qui est metteur en scène de théâtre.

Le film est d’une durée de 103 minutes dont 20 seulement à caractère documentaire et le reste de la fiction, a-t-il fait remarquer s’étonnant comment les organisateurs du festival d’Oran l’ont programmé dans la catégorie des documentaires. Ce metteur en scène théâtral, qui a contribué au financement du film ‘‘Hawajis’‘ produit en 2015 après sept années de tournage, a réussi à faire valoir que le cinéma et le théâtre qui convergent dans le traitement d’un sujet non de différence que sur le plan technique.

Le film, où sont présents des comédiens ayant fait la gloire de l’écran dont Rouiched et des écrivains, relate l’histoire d’un acteur (campé par Adar) qui, en fin de carrière, cherche un rôle sur scène de théâtre ou devant une caméra.

Une obsession pour son rêve cinématographique et son personnage théâtral de cordonnier s’empare de lui. Sur fond de partitions musicales du terroir, il traite plusieurs questions cruciales dont celles de la finalité d’un art et des difficultés à transmettre le message à travers l’art.

La même séance de la compétition a donné lieu à la projection d’un film documentaire jordanien ‘‘In kounta taqcidou qatli’‘ (Si tu envisageais de me tuer) de la réalisatrice Widad Chafakoudj, qui aborde les souffrances de trois femmes placés en prison pour les protéger contre la menace de crime d’honneur proférée par les leurs.

Lors des débats, la réalisatrice a exprimé son souhait que ce film puisse avoir un écho en Jordanie pour résoudre le problème lancinant de crime d’honneur et réserver des asiles pour protéger les femmes menacées au lieu des centres de rééducation.

Au total, huit films documentaires en compétition sur 10 ont été projetés durant trois journées du FIOFA. Le jury des documentaires présidé par le réalisateur de cinéma tunisien, Mourad Ben Cheikh, est constitué du réalisateur algérien Djamel-eddine Hazourli, du français Dr Michel Serceau et de la réalisatrice libanaise Carole Abboud.