L’ennemi juré du gouvernement algérien, le FIS, Front islamique du Salut, est devenu la star éphémère de quelques jours pour essayer de diviser les Algériens et détourner l’attention publique de l’essentiel, à savoir le départ du système.
Le parti islamique fondé le 18 février 1989 dans la mosquée al-Sunna de Bab el Oued à Alger par Abbassi Madani, Hachemi Sahnouni, Ali Belhadj, Said Guechi, Adelbaki Sahraoui, et Kamel Guemazi fut dissout en 1992. Et tous les leaders du parti emprisonnés dans des prisons militaires.
Chaque semaine, le système mijote un nouveau plan pour diviser le peuple, commençant par le conflit imaginaire arabo-berbère, islamo-laïc, égalité hommes-femmes, … L’usage de force pour dissuader les familles et les enfants de sortir. Sans oublier Gaid Salah et sa parodie des procès pour bien asseoir son pouvoir.
Le décès d’Abbassi Madani est une aubaine pour le système et leurs chaînes télévisées. Depuis la mort du secrétaire général du parti dissous, des centaines de publications ont été postées sur Facebook pour ne relater que l’héroïsme d’Abbassi Medani et son statut d’ancien Moudjahid sans aucune mention à la décennie noire… Réfutant catégoriquement son implication dans la guerre civile, car pour eux, tout simplement, il était en prison.
Samedi, le jour de son enterrement, leurs chaînes TV ont diffusé en direct l’évènement en martelant les éloges du défunt et à veiller à passer tous les champs du FIS des années 90 pour faire peur au peuple. Acceptez le plan de Gaid Salah ou c’est le retour aux années de la terreur.
Non, peuple pacifique, ne soyons pas dupes… Restons concentrer sur notre objectif, à savoir le départ de tous les symboles du système. Ils veulent créer des faux événements pour nous diviser et détourner notre intention.