Le FLN réexprime ses « réserves » concernant l’initiative du consensus national

Le FLN réexprime ses « réserves » concernant l’initiative du consensus national

Le Secrétaire général du parti du Front de libération national (FLN), Djamel Ould Abbès a réaffirmé jeudi à Boumerdès l’attachement de son parti aux « réserves » émises sur l’initiative du consensus national lancé par le Mouvement de la société pour la paix (MSP).

Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Université d’été de la Ligue nationale des étudiants algériens à la faculté de Droit de Boudouaou, M. Ould Abbès a affirmé que ces réserves « sont irréversibles, et restent inchangées. Si le MSP change sa vision, nous reverrons notre position sur la question« , a-t-il soutenu. Le FLN a émis des réserves quant aux points essentiels notamment « la souveraineté » de l’Armée nationale populaire (ANP), a affirmé le secrétaire général du FLN.

« Les orientations, les instructions et les ordres de l’ANP, parviennent du président de la République, en sa qualité de ministre de la Défense nationale et Chef suprême des Forces armées. »

« L’Institution militaire ne doit pas être impliquée dans les manœuvres ou jeux politiques et politiciens carle rôle de cette Institution est défini dans la Constitution, à savoir la protection du territoire national, de la stabilité de la sécurité et la défense de l’unité du pays et du peuple. »

« Les autres réserves concernant ladite initiative portent sur la question de « la transition démocratique », le FLN considérant cette question comme close en 1999. »

« L’Algérie ne vit plus une période transitoire sur le plan politique et connait, plutôt, une stabilité politique et sécuritaire à tous les niveaux. »

Dans son allocution d’ouverture de l’Université d’été, M. Ould Abbès a rappelé que la jeunesse algérienne constituait un vivier pour le développement du pays. Après avoir salué la politique du président de la République en matière de développement, son attachement à l’État social et les défis qu’il a eu à relever pour effacer les séquelles de la décennie noire, le SG du FLN a estimé que « les jeunes compétences sont le garant de la stabilité de l’Algérie« .