Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a indiqué dans le numéro du mois de mars de la revue El Djeich que l’ANP « suit, à pas sûrs », la lutte contre le terrorisme en ayant pleine conscience que cette bataille « était le prolongement de celle menée par l’Armée de libération nationale contre les forces d’occupation coloniales ».
Il a exprimé dans la foulée sa détermination à la mener à terme « avec succès » afin de soulager la patrie et le peuple de ce fléau. Le vice-ministre de la Défense a jouté que l’ANP « continue de poursuivre les résidus de ces criminels, où qu’ils soient », avec rigueur et détermination, « jusqu’à leur éradication totale ».
Plus loin, le vice-ministre de la Défense réitère dans un commentaire la même détermination qui a prévalu jusque-là à savoir l’éradication du terrorisme : « Nous sommes, au sein de l’Armée nationale populaire, sur le point de relever le défi et de venir à bout définitivement du terrorisme pour que sa place ne soit qu’aux oubliettes de l’histoire », dit-il. L’ANP a, durant le mois de février, éliminé un nombre conséquent de dangereux terroristes et récupéré d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et autres effets militaires.
Les éléments de l’ANP continuent de réaliser des résultats probants à travers les opérations menées contre les groupes terroristes afin de venir à bout de ces groupuscules criminels. Enfin, l’ANP a œuvré à l’acquisition d’équipements et de matériels modernes et développés, « adaptés aux évolutions » qui s’opèrent dans le domaine de la Défense, tout en mettant l’accent sur la promotion du tissu industriel militaire « où des avancées importantes ont été enregistrées ».
Le général de corps d’armée a rappelé les efforts que l’ANP ne cesse de consentir en matière de développement des fabrications militaires : « Les efforts que nous avons entrepris depuis plusieurs années pour asseoir une base de fabrications militaires fondée sur nos propres capacités matérielles et humaines, puis sur la coopération avec des partenaires étrangers, est la vision à travers laquelle nous œuvrons à asseoir des fabrications militaires sur des bases solides conformes, d’un côté, avec le principe de couvrir graduellement nos besoins, et d’un autre coté, de participer à la promotion du tissu industriel national », dit-il.
L’ANP lance la première promotion de femmes soldats
Pour rappel, L’ANP produit des véhicules blindés à roues 6×6 « Fuchs 2 » et les véhicules blindés légers. L’ANP a également inauguré récemment les structures de la base et inauguré le simulateur de vols d’aéronefs militaires modernes, de la salle des opérations des systèmes de couverture radar et enfin d’une base aérienne de déploiement créée à l’effet de faciliter le la liaison entre les différentes unités du secteur, de participer au soutien logistique multiformes en plus des missions opérationnelles de nos forces aériennes dans la région.
Après avoir ingéré cette année les jeunes filles dans l’académie militaire l’ANP a lancé la première promotion de femmes-soldats. Si jusqu’à aujourd’hui, les femmes dans l’armée algérienne ne sont chargées que de tâches annexes : infirmières, ou dans les administrations, aujourd’hui la donne a changé. Jadis elles étaient orientées prioritairement vers des emplois administratifs, médicaux et techniques.
Elles n’étaient pas considérées comme des membres à part entière des forces armées. Elles servaient en tant que personnel auxiliaire sans véritable statut. Aujourd’hui, l’ANP commence à intégrer dans ses rangs les femmes dans les unités combattantes.
Il faut attendre l’année 2017 pour que les femmes accèdent réellement aux forces armées. Elles occupent des postes jusque-là réservés aux hommes et sont pleinement intégrées à la hiérarchie militaire. Les jeunes filles volontaires sont recrutées avec les mêmes possibilités d’emploi et de formation que leurs camarades masculins. Elles sont orientées prioritairement vers des emplois administratifs, médicaux et techniques.
Il faudra attendre cette année pour qu’un même statut militaire soit applicable pour les hommes comme pour les femmes. En effet toute discrimination statutaire entre les hommes et les femmes s’engageant dans les armées a été prohibée. Elles ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, même si les corps d’officiers des armes et des sous-officiers de carrière demeurent encore fermés aux femmes.Se pose ensuite la question de ce qui constitue le « combat ».
On voit rarement des femmes conduire un camion de soutien logistique dans un camp médical ou celles qui amènent des soldats éloignés du front au cœur du champ de bataille. Tandis que les femmes-soldats, dans le monde entier, bravent les mêmes dangers que leurs homologues masculins, elles font toujours face à un type de risque, celui de l’absence de compréhension de la part de la gent masculine.