Le général khalifa haftar a annoncé ce mardi 3 janvier qu’il ne viendra pas négocier en Algérie. (selon TSA)
Le général Khalifa Haftar ne viendra pas en Algérie pour négocier, a-t-il annoncé, ce mardi 3 janvier. L’homme fort de l’Est libyen ne compte pas reprendre les négociations avec Faiz Serradj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale de Libye, soutenu par les Nations Unies.
« Ces négociations portant sur la probable formation d’un gouvernement d’union nationale devaient avoir lieu dans les prochains jours à Alger. Mais, dans un entretien au journal italien Corriere della Serra, Khalifa Haftar estime que « les discussions avec Faiz Serradj commencées il y a deux ans et demi, n’ont donné aucun résultat et que, compte tenu de la situation en Libye, l’heure est au combat plutôt qu’à la politique » .
« Selon lui, la stabilisation de la situation sécuritaire est prioritaire. « Une fois que les extrémistes seront vaincus, nous pourrons revenir aux discussions sur la démocratie et les élections. Mais pas maintenant « , a-t-il déclaré.
« D’après le général Haftar, « ses forces contrôlent désormais 80% du pays » et elles « assurent le respect du droit autour des ports pétroliers de Ras Lanouf, Brega et Es Sider », rapporte le site Boursorama. « Les Libyens « n’avaient aucune idée de ce que signifie la démocratie » quand les élections ont eu lieu en 2012, après 42 années de règne du colonel Kadhafi. « Ils n’étaient tout simplement pas prêts « , cite la même source.
« Le maréchal Khalifa Haftar, en charge des forces armées de l’Est de la Libye avait effectué une visite inédite à Alger le 18 décembre dernier. Il s’était notamment entretenu avec Abdelkader Messahal, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines et de la Ligue arabe. Une semaine après, le 25 décembre, c’est Faiz Serradj qui entamait une énième visite auprès des responsables algériens, afin de trouver une solution à la crise libyenne ».