Réuni hier, 22 mai, sous la présidence du premier ministre Noureddine Bedoui, le gouvernement a décidé de plusieurs mesures visant à mettre fin au transfert des subventions publiques du lait et du blé (dur et tendre) aux indus bénéficiaires et ce dans le cadre de « la poursuite de l’examen d’une série des mesures à prendre en vue de rationaliser les recettes et préserver les réserves de changes », d’autant plus que ces deux filières représentent, à elles seules, plus de 50% de la facture alimentaire globale de notre pays, précise le communiqué
Lors de la réunion hier, consacré au dossier de l’importation du céréale et du lait, le ministre de Finances a présenté un rapport détaillé à ce sujet, en mettant en avant le modèle d’importation adopté et le soutien financier consenti par l’Etat sous forme de subventions, relevant la tendance haussière, d’année en année, de la facture d’importation du blé dur et tendre, et la nécessité de mettre fin au transfert des subventions publiques aux indus bénéficiaires.
Selon le même communiqué, le gouvernement a tenu lors de l’examen de ces mesures, de « préserver le pouvoir d’achat du citoyen ».
Et dans le but de procéder à une évaluation précise des besoins réels du marché national en blé et lait, le Gouvernement a décidé de mettre fin à l’octroi de licences pour de nouvelles minoteries ou l’élargissement de celles existantes, charger les opérateurs publics, assurant la régulation du marché, de garantir une meilleure gestion du stock stratégique à travers l’adoption de nouvelles formes d’intervention.
M.A.Y