A quelques heures du 8e de finale de la Coupe du monde entre l’équipe de France et le Nigeria, Noël Le Graët a déjà fait part de son souhait de retrouver l’Algérie au prochain tour.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, comme l’indique l’expression, visiblement peu connue de Noël le Graët. Le président de la Fédération Française de Football a, ce lundi matin sur l’antenne d’Europe 1, annoncé sa préférence… concernant les quarts de finale. «Depuis que le suis à la FFF, j’ai une volonté : rencontrer l’Algérie. J’espère avoir l’occasion de vivre cela, deux pays frères qui se rencontrent, à l’occasion de mon mandat.» Étonnante déclaration, à peine nuancée dans la foulée : «Pour cela, il faut que les deux équipes se qualifient, ce qui n’est pas encore fait.»
» Le Nigeria est un adversaire redoutable »
— Noël Le Graët
Il ne faudrait en effet pas croire que l’étape nigériane sur la route des quarts de finale sera une formalité pour l’équipe de Didier Deschamps. Si l’historique français à ce stade de la compétition parle pour lui, les Super Eagles ont bon nombre d’arguments à opposer aux Français. A commencer par Vincent Enyeama, le gardien de but de Lille, qui en a dégoûté plus d’un depuis le début de la compétition. «Le Nigeria est un adversaire redoutable. On voit que tous les matches sont serrés : le match des Brésiliens contre le Chili montre la difficulté pour toutes les équipes de s’imposer nettement ! C’est une sélection de grande qualité, la meilleure d’Afrique. Nous sommes entrainés pour faire face à un adversaire redoutable mais c’est un adversaire dur à jouer.»
Pour accéder au souhait de Le Graët, il faudra donc que la France parvienne à franchir ce premier obstacle des matches couperets, et que plus tard dans la soirée les Algériens en fassent de même contre l’Allemagne. La mission des Fennecs de Raïs M’Bohli, portés par l’euphorie de leur qualification historique en 8es de finale, s’annonce particulièrement ardue d’autant que chacun aura sa dose de motivation nécessaire : une revanche à prendre sur 1982 et une défaite en poules pour les Allemands, une réparation de l’histoire pour les Algériens après le simulacre de match entre la Nationalmannschaft et l’Autriche lors de la même compétition, qui avait éjecté les Fennecs du Mondial espagnol.