L’entreprise espagnole de bâtiment et travaux publiques, Ortiz, a lancé une procédure d’arbitrage au prêt du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), contre l’Etat algérien, indique le journal espagnol El País.
Déposée le 27 janvier par des avocats du cabinet international Herbert Smith Freehills, la demande d’arbitrage concerne un projet de construction de 10.000 logements, actuellement à l’arrêt, alors que l’entreprise ibérique déclare être conformée à toutes les mesures demandées par le côté algérien en matière du transfert du savoir-faire et affirme avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires.
Malgré ça ‘’ nous nous retrouvons dans une situation où aucun contrat de construction de logements n’a été signé, en violation des accords signés par les autorités algérienne’’, dénonce le porte-parole de l’entreprise publié par le tabloïd espagnol.
Bien que « les dommages causés à la fois par les investissements déjà réalisés et par le refus des autorités algériennes de signer des contrats de construction engagés », l’entreprise concernée n’a pas encore réclamé un montant précis, indique El País.