À la demande du ministère de l’Industrie pharmaceutique, le groupe Sanofi a répondu favorablement en annonçant son intention de se lancer dans la production d’insuline sur le sol algérien.
Cette décision marque une étape majeure dans la collaboration entre le secteur pharmaceutique français et le gouvernement algérien pour renforcer la production locale de médicaments essentiels.
Sanofi lance une ligne de production d’insuline en Algérie
Eduardo Arce Paellada, président-directeur général de Sanofi Algérie, a révélé au média Algérie Aujourd’hui que le groupe prévoyait d’investir 100 millions d’euros dans la création d’une ligne de production de premier plan d’insuline au sein de l’unité Sidi Abdellah d’Alger.
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Le projet, dont la date limite est fixée à la fin de l’année 2023, vise à répondre aux besoins nationaux en insuline tout en envisageant la possibilité d’exporter une partie de la production vers d’autres marchés africains.
Outre la production d’insuline classique, Sanofi prévoit de fabriquer une nouvelle génération de produits destinés aux patients diabétiques algériens, offrant ainsi une plus grande variété d’options thérapeutiques.
Production d’insuline : Aoun met les laboratoires étrangers devant le fait accompli
Cette décision fait suite à un appel pressant du ministre de l’Industrie, Ali Aoun, en début d’année, demandant à Sanofi de s’engager à produire de l’insuline en Algérie à moyen terme. Le ministre avait menacé de réduire ou de retirer les agréments d’importation de Sanofi si l’entreprise ne respectait pas cet engagement.
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De plus, le ministère avait insisté sur l’importance pour Sanofi de respecter ses engagements en matière de disponibilité de certains médicaments, qui avaient fait défaut sur le marché algérien il y a quelques mois.
Sanofi a réagi rapidement en procédant à un changement managérial interne, nommant un nouveau directeur à la tête de la filiale algérienne dès janvier dernier.