Durant ces dernières 48 heures, le Gspc qui a voulu focaliser ses actions, ces trois derniers mois, sur la capitale a vu ses projets partir en fumée.
L’opération menée par les forces de sécurité au niveau d’Alger, la semaine dernière, s’est soldée par la neutralisation de trois terroristes activement recherchés.
Selon des sources très bien informées, ces terroristes voulaient s’enquérir du dispositif sécuritaire afin de rassembler le maximum de renseignements dans le but de s’y infiltrer pour exécuter des attentats.
Les terroristes originaires de Bordj Bou Arréridj, Bachdjarah et El Harrach avaient en leur possession des composants électroniques et une caméra vidéo.
Ce qui confirme les déclarations de nos sources selon lesquelles les terroristes étudient minutieusement leurs plans avant d’agir.
En outre, plusieurs arrestations individuelles ont eu lieu dans le même cadre et ayant même conduit au démantèlement de certaines cellules.
C’est dire que la lutte antiterroriste se poursuit avec des points d’avance et au profit des forces de sécurité.
En effet, en plus des trois terroristes arrêtés à Alger, huit autres ont déposé les armes au lieudit Bouzegza, situé entre les wilaya de Bouira et Boumerdès. Un coup fatal pour le Gspc.
L’opération de reddition qui s’est déroulée dans de bonnes conditions à la faveur de la volonté des familles des repentis, avait été préparée durant des semaines.
Cependant, au niveau des maquis de Sétif, Bordj Bou Arréridj, Skikda, Jijel, Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira, Annaba, Batna, Biskra, Khenchla et Tébessa ainsi que Aïn Defla et Chlef, les forces de l’Armée nationale populaire poursuivent, sans relâche, leurs opérations militaires multiples.
L’objectif est de maintenir la pression afin d’obliger les terroristes à dévoiler leurs positions exactes.
Cependant, la wilaya de Boumerdès demeure la plus fréquentée par les criminels, du fait de sa position géographique et son terrain stratégique situé à une heure de la capitale.
La wilaya de Boumerdès regroupe 300 terroristes parmi lesquels des candidats à des attentats kamikazes.
Aussi, les forces de sécurité ont imposé un dispositif sécuritaire très réfléchi ayant permis la maîtrise du terrain et de garder les terroristes loin des villes, notamment Alger.
Cet état de fait est dû également à l’exploitation des renseignements obtenus auprès des repentis ou des terroristes capturés.
Aujourd’hui, l’on est bien conscient que l’Algérien est beaucoup plus soucieux de la vie sociale que par le contexte sécuritaire.
Pour nos sources, cet enchaînement d’événements est tout à fait logique car on est loin du temps où les mois de Ramadhan étaient particulièrement sanglants.
Malgré cette amélioration dans le contexte sécuritaire, les plus hautes instances militaires très au fait du traitement sécuritaire réclament la vigilance et la prudence.
Pour eux, le Gspc n’a qu’une seule logique: le crime.
Ikram GHIOUA