Le maire de Constantine persiste et signe: Magrofel sera mis aux enchères publiques

Le maire de Constantine persiste et signe: Magrofel sera mis aux enchères publiques

 A. Mallem

Le maire de Constantine persiste et signe: Magrofel sera mis aux enchères publiques
  Rencontré hier, M. Arab Nadjib, président de l’Assemblée populaire communale de Constantine, nous a informé d’abord que le délai de remise des offres pour la cession aux enchères publiques du marché de gros des fruits et légumes du Polygone (Magrofel) a été prorogé d’un mois et ce, jusqu’au 30 novembre prochain. Ensuite, le maire nous a déclaré catégoriquement que l’APC est décidée à céder cette structure commerciale à un investisseur privé, en application des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) portant valorisation du patrimoine des collectivités locales. « Nous allons mettre en action la procédure de mise aux enchères publiques pour Magrofel, et c’est une action à laquelle nul ne peut échapper ou s’opposer, ni la commune, ni les commerçants et encore moins leur syndicat.

Pourquoi ? Magrofel ne fournit à l’APC qu’une rentrée de 150 millions de centimes par an. Et ceci n’est pas normal, a estimé M. Arab, car ce n’est pas la valeur exacte de ce marché de gros, quand on pense qu’à côté, le marché de Chelghoum Laïd, dans la wilaya de Mila, réalise une rentrée infiniment plus importante. On parle de 18 milliards par an. Vous voyez la différence ? » a demandé notre interlocuteur. Et d’expliquer que Magrofel est une EPIC et à ce titre, elle doit avoir un minimum de rentabilité. «Dans ce cas, a-t-il considéré, nul ne verrait d’inconvénient à ce qu’elle continue à être gérée de la même façon qu’elle l’est aujourd’hui. Or, ce n’est pas le cas et l’APC est interpellée par les autorités de tutelle et par le simple bon sens économique et de bonne gestion de son patrimoine. Donc, je pense que la commune n’est plus en mesure maintenant de faire du social, mais qu’elle est appelée à plus de rationalité économique», a conclu M. Arab.