Une campagne d’affichage dans 50 stations du métro new-yorkais a crée la polémique. En effet, les affiches mettent en avant l’évolution de la colonisation des territoires palestiniens par Israël depuis 1946, en indiquant de façon très explicite que près de 5 millions de palestiniens ont aujourd’hui le statut de réfugiés.
Cette campagne a provoqué la colère des pro israéliens, qualifiant ces affichages de « délibérément imprécis et trompeurs ».
C’est le « Comité de paix en Palestine et en Israël », (The Committee for Peace in Israel and Palestine) qui est à l’origine de cette opération qui aide les américains à se rendre compte de la perte des territoires palestiniens entre 1946 et 2010. On peut lire sur les images : « 4.7 million Palestiniens sont classifiés par les Nations Unies comme des réfugiés ».
Pour le président adjoint de l’association responsable des affichages, Henry Clifford, ces affichages sont destinés à sensibiliser et à informer les gens sur le contexte historique correct de la région, a-t-il précisé.« Quiconque défie la véracité du contenu de ces cartes, est obligé d’en prouver la fausseté historique » , a-t-il insisté. « On peut toujours discuter l’histoire d’autres perspectives, mais pas question de discuter les faits » , a également ajouté Henry.
Dovid Efune, rédacteur en chef du journal Algemeiner destiné à la communauté juive, a exigé que des affichages soit décrochés. « Ils sont choquants » a-t-il déclaré à FoxNews.com. « Parce qu’ils sont délibérément trompeur et inexact, et ils sont dépourvus du contexte historique correct. Au fil du temps, ce sont les terrains juifs qui sont devenus de plus en plus rétrécis. C’est la surface des territoires juifs qui a diminué au cours du temps » , a-t-il prétendu.
Henry Clifford a riposté aux déclarations de Dovid Efune en s’exclamant : « La surface des territoires possédés par les Juifs a diminué ? C’est comme dire que la terre est plate. » « Cette idée est tellement absurde qu’on ne peut pas y trouver une réponse raisonnable. Quiconque critique Israël est présenté comme un monstre, indépendamment de la véracité de son criticisme » , a-t-il assuré.