Le compte Twitter officiel du Ministère de la Justice a fait l’objet d’une opération de piratage électronique ce vendredi, 11 mars, a indiqué l’Entreprise Nationale de la Télévision Algérienne (ENTV).
En effet, le compte Twitter officiel du département du Ministre Abderrachid Tebbi a été victime d’une opération de piratage électronique ce vendredi, a affirmé la Télévision Algérienne.
Plusieurs tweets curieux et insolites ont été publiés sur le compte officiel du Ministère de la Justice faisant référence au « nazisme » et affirmant que « la Russie était le seul pays à l’avoir affronté ».
D’ailleurs, l’un des tweets publiés a évoqué le conflit en Ukraine, soutenant le fait que « la Russie n’était pas en guerre contre l’Ukraine, mais contre le nazisme ».
Une plainte sera déposée contre les auteurs de cette attaque
Aussitôt, le compte a été récupéré et l’ensemble des publications, attribuées à tort au Ministère de la Justice algérien, ont été effacées.
Le communiqué de l’ENTV n’a pas manqué de souligner que les auteurs de cette attaque cybercriminelle visant une institution officielle de l’État feront l’objet d’une poursuite judiciaire et qu’une plainte sera déposée à leur encontre.
« Toutes les publications qui sont attribuées à l’Algérie et qui nuisent à sa réputation internationale, n’ont rien à voir avec le site officiel du Ministère », a précisé la même source.
Crise entre la Russie et l’Ukraine : l’Algérie affirme sa position non-alignée
Dans ce même contexte, il convient de rappeler que l’Algérie s’est abstenue de voter à l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU), le 2 mars dernier, pour l’adoption d’un projet de résolution qui condamne la Russie suite son attaque militaire contre l’Ukraine.
En effet, l’Algérie s’est abstenue de voter et a affirmé sa position de non-alignée exprimée déjà depuis le début de cette crise entre la Russie et l’Ukraine. 34 autres États se sont également abstenus de voter, il s’agit entre autres de la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Irak et le Pakistan.
Toutefois, la résolution fut adoptée par 141 États, sur un ensemble de 193 États, appelant la Russie à cesser l’utilisation de la force contre l’Ukraine et à annuler sa reconnaissance de l’autonomie des deux régions de Lougansk et de Donetsk.