Le ministre de l’Économie, de la connaissance et des start-ups, Yacine Oualid, a annoncé le lancement d’une mission algérienne aux États-Unis dédiée aux stages et formations. Lors du salon « EduTech », il a déclaré que son ministère prépare l’envoi de 450 start-ups en Amérique. L’objectif est de leur offrir une formation de qualité et de leur permettre de découvrir les écosystèmes des start-ups à travers le monde.
Cette initiative vise donc à renforcer les compétences des entrepreneurs algériens et à stimuler l’innovation dans le pays.
À ce jour, près de 60 start-ups ont déjà été envoyées en Chine et en Corée du Sud pour se former dans divers domaines. Ces programmes internationaux témoignent de l’engagement de l’Algérie à intégrer les meilleures pratiques mondiales dans son propre écosystème entrepreneurial.
L’Algérie se prépare pour la troisième édition de la Conférence Africaine des Start-ups
En décembre prochain, l’Algérie accueillera la troisième édition tant attendue de la Conférence Africaine des Start-ups. Organisé par le ministère de l’Économie de la connaissance, des institutions émergentes et des microentreprises, cet événement majeur se tiendra du 5 au 7 décembre au Centre International de Conférences à Alger.
Un appel à l’action pour les start-ups africaines
Le ministre Yacine Oualid a récemment partagé sur les réseaux sociaux une vidéo illustrant le potentiel économique du continent. Il a lancé un appel enthousiaste aux start-ups algériennes et africaines pour participer activement à cette conférence, qui aura pour thème « Réinventer l’Afrique avec l’Intelligence Artificielle ».
Lors de la précédente édition, plus de 10 000 participants, dont des entrepreneurs, des experts et des décideurs, avaient pris part à l’événement. Pour cette troisième édition, le ministre annonce une participation encore plus importante : plus de 40 ministres et acteurs politiques africains, 25 000 participants, 500 exposants, 150 investisseurs et 250 experts seront présents.
Ainsi, la conférence comprendra six nouveaux événements dans divers domaines, reflétant une expansion notable par rapport aux éditions précédentes. Elle vise non seulement à évaluer les progrès réalisés, mais aussi à définir une nouvelle feuille de route pour propulser l’intelligence artificielle en Afrique.
Des ateliers et sommets pour stimuler la collaboration
Parmi les temps forts, le Sommet Africain sur le Capital-Risque facilitera donc les échanges entre investisseurs et entrepreneurs innovants pour explorer des opportunités de financement et de collaboration. La conférence offrira également des ateliers spécialisés, créant une plateforme idéale pour partager des idées et des expériences, et favoriser le succès des start-ups.
L’engagement de l’Algérie dans le développement des start-ups et de l’intelligence artificielle positionne alors le pays comme un acteur clé dans l’écosystème entrepreneurial africain.