«On ne peut pas construire un pays sans dénominateurs communs», a-t-il dit, précisant que la Révolution de novembre en est un. Le ministre n’a pas omis dans la foulée, d’évoquer «le devoir de fidélité au message que les chouhada et les moudjahidine ont laissé». Ce devoir a-t-il dit, «nous commande de rappeler le sacrifice qu’ils ont consenti pour la libération du pays». Le ministre des Moudjahidine a révélé que toutes les directions de wilaya, les musées de moudjahid et même les centres de repos ont été dotés de moyens audio-visuels qui permettent d’enregistrer les témoignages des moudjahidine. «Ces témoignages ont été remis au centre de recherches sur le mouvement national et la guerre de libération qui dispose d’un encadrement humain de qualité pour les analyser et les consolider pour une meilleure connaissance des faits évoqués», a-t-il dit avant de noter que ce travail est loin d’être terminé même s’il a bien avancé, a-t-il noté. «La seconde action dans ce domaine que nous avons engagée est la vulgarisation de l’histoire auprès de la population», a-t-il rappelé, précisant que son département a distribué un lot important de livres spécialisés aux universités ainsi qu’aux bibliothèques. «Nous allons cibler ensuite les communes pour toucher le maximum de citoyens» a-t-il dit. Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à l’école, le ministre des Moudjahidine a affirmé que des manuels d’histoire pour les trois cycles d’enseignement primaire, secondaire et moyen ont été élaborés. «Nous les avons remis au ministère de l’Education nationale pour les peaufiner», a-t-il dit soulignant qu’ils devraient être prêts pour le 1er novembre. La récupération des archives nationales détenues par les Français a été également évoquée par M Zitouni. «Nous attendons du chef de l’Etat français qu’il tienne les engagements qu’il a pris durant la campagne électorale pour les présidentielles dans ce pays» a déclaré à ce propos le ministre des Moudjahidine expliquant que des commissions mixtes travaillent sur ce dossier.
H. N.