Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour, a salué dimanche à Alger, le rôle joué par l’Algérie aux plans africain et arabe, et ce, à la veille de sa participation à la 11e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, M. Ghandour a affirmé que « l’unité libyenne, la paix et la sécurité en Libye doivent émaner des frères libyens », indiquant à ce propos, que l’accent a été mis sur « la nécessité de l’unité de la direction et peuple libyens…. Nous sommes ici pour y contribuer en tant que pays voisins de la Libye et en tant que frères africains et arabes ».
A ce titre, le chef de la diplomatie soudanaise a mis en exergue « la convergence de vues en la matière et sur la nécessité d’une coordination politique et sécuritaire entre nos différents appareils, en vue de parvenir à la paix et la sécurité en Libye ».
- Messahel et Ghandour ont abordé au cours de cette rencontre, les relations bilatérales notamment en ce qui concerne la tenue de la Commission ministérielle mixte entre l’Algérie et le Soudan. A ce propos, le ministre soudanais a précisé que ladite commission se tiendra après le mois de juillet prochain à Alger.
Concernant d’autres questions abordées notamment arabes et africaines, M. Ghandour a relevé « une parfaite coordination dans le cadre de la Ligue Arabe et de l’Union Africaine ». Le ministre soudanais a tenu cette occasion à saluer le rôle important que joue l’Algérie au sein de ces deux organisations.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie soudanaise a indiqué avoir remis à M. Messahel une invitation à visiter Khartoum, ajoutant que « c’est un homme (Messahel) qui tient ses promesses ».
Les pays voisins de la Libye se réunissent encore une fois en Algérie sous l’égide de l’ONU et de la Ligue des Etats arabes pour mettre l’accent sur la nécessité d’accompagner les Libyens sur la voie de la paix et pour le règlement de la crise qui secoue le pays depuis 2011.
Les participants passeront, également, en revue les menaces qui guettent la région y compris l’accroissement des activités des groupes terroristes, les organisations criminelles, l’immigration illégale et le crime organisé.