Le gouvernement réagit aux mouvements de protestations et de grèves ayant secoué le monde du travail ces dernières semaines.
Ce mercredi 28 avril, le premier ministre Abdelaziz Djerad a réagi à la colère du front social, lors de la réunion du gouvernement qu’a présidé par visioconférence.
En effet, à l’issue de la réunion, Abdelaziz Djerad a rappelé les efforts déployés par l’Etat pour atténuer les effets de la crise du coronavirus sur le pouvoir d’achat des Algériens.
« Malgré les conditions économiques et financières difficiles que traverse le pays, notamment en raison des conséquences de la crise sanitaire mondiale et de ses répercussions sur la performance de l’économie nationale, les pouvoirs publics accordent une attention particulière à l’amélioration des conditions professionnelles, matérielles et sociales des travailleurs dans divers secteurs », a-t-il rappelé.
La mise en garde de Djerad
Dans le même sillage, le premier ministre a mis en garde contre « l’exploitation abusive et arbitraire » des mouvements de grève et de protestations du front social.
« L‘exploitation abusive et arbitraire (des mouvements de grève) ne sera que contre-productive », a-t-il averti, rappelant les dernières décisions du président Abdelmadjid Tebboune relatives à l’augmentation des salaires.
« La conjoncture difficile n’a pas empêché Monsieur le Président de la République (Abdelmadjid Tebboune, ndlr) de procéder à la mise en œuvre de ses engagements envers cette catégorie, notamment à travers la décision qu’il a prise, relative à l’augmentation du salaire minimum national garanti à 20.000 dinars et l’exonération d’impôts des salaires de moins de 30.000 dinars sachant qu’il s’agit de mesures dont ont bénéficié plus de six millions de travailleurs », a ajouté le premier ministre.
Pour rappel, plusieurs secteurs, dont celui de la santé et la protection civile, ont été secoués par des mouvements de grèves ou de protestation avec des revendications qui portent essentiellement sur la situation socioprofessionnelle.