L’historien français, Roland Lombardi a fait des révélations sur l’alliance franco-israélienne lors de la guerre de Libération nationale ayant pour but d’isoler le Front de libération nationale (FLN) et torpiller son projet d’indépendance.
L’historien français a dit que la coordination entre Paris et Tel Aviv a atteint son apogée en 1956. L’année à laquelle la Révolution a également ait atteint son paroxysme, et ce parallèlement aux velléités affichées tant par les Juifs que par le colonisateur français en vue de la création d’un Etat qui réunit la communauté juive sur le sol algérien.
D’après l’historien, les services secrets français étaient quasiment en contact permanent avec ceux du Mossad en vue d’étouffer la Révolution.
D’ailleurs, l’implication de l’Etat sioniste dans la guerre d’Algérie est allée jusqu’à armer des groupes de juifs à Constantine contre la Révolution.
En effet, un des proches du chanteur franco-juif, Enrico Macias, en l’occurrence Raymond avait été exécuté par les moudjahidine, lui qui avait été à l’origine de la fuite des Juifs de Constantine, y compris Enrico Macias.
Roland Lombardi a tenu à expliquer les raisons de ce rapprochement franco-israélien motivé, à ses yeux, par l’esprit de vengeance de Paris et de Tel Aviv contre leur ennemi commun, à savoir l’ancien président égyptien, Gamal Abdenasser, qui soutenait la question palestinienne et la guerre d’Algérie contre respectivement l’Etat sioniste et les forces d’occupation française.
En réaction, le trio France, Grande-Bretagne et Israël a lancé une agression contre l’Égypte.
A ce propos, l’historien a révélé que la France avait approvisionné les Sionistes en armes ultradéveloppées, comme elle a aidé Tel Aviv à développer l’arme nucléaire, sachant que le premier ministre israélien, David Ben Gourion avait alors rendu visite au président français, le général Charles de Gaulle.
Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.