L’intérêt des étrangers, les Français notamment, pour l’insurrection citoyenne du 22 février est toujours intact. Le musée de l’Histoire de l’Immigration va organiser, le 3 juillet prochain à l’auditorium Philippe-Dewite à Paris, une conférence intitulée “Algérie, vers une nouvelle indépendance ?”. Animée par l’historien Benjamin Stora, cette rencontre verra la participation de l’écrivaine algérienne Maïssa Bey, du sociologue Ahmed Boubekeur, de l’historienne, chercheure associée à l’Unité de recherche migrations et société (Urmis) de l’université de Nice, Sophia Antipolis Naïma Yahi et enfin du membre fondateur de l’association Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA), Sanadja Akrouf.
Les organisateurs de cette conférence comptent apporter des réponses à plusieurs interrogations suscitées par ce mouvement “inédit par son ampleur et sa forme”, entre autres “S’agit-il d’un Hirak, d’un soulèvement contre la corruption et les inégalités au sein de la société algérienne, ou d’une véritable révolution, appelant un changement profond de régime politique ?”, “Après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, quelles sont les autres revendications de ce mouvement ?” ou encore “Quelle part y prennent les Algériens de France ?”.