Le Nord de l’Algérie enregistre une moyenne mensuelle d’une centaine de secousses telluriques de magnitude inférieure à 3 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, a indiqué dimanche le capitaine Abdelakeder Chorfi, chef de service des risques naturelles à la direction générale de la Protection civile.
Il a estimé, au cours d’un point de presse, organisé en marge de la manœuvre nationale de secours et de sauvetage « SéismeEx 2015″, effectuée aux limites administratives des wilayas de Médéa et Djelfa, que « cette activité sismique est normale et ne doit pas être une source d’inquiétude pour la population ».
Selon lui, le développement de la culture préventive et le perfectionnement du système de gestion de crises liées à ce phénomène naturel, de façon à réduire les pertes humaines en cas de fort séisme, constituent une « nécessité ».
« Les séismes les plus dévastateurs sont souvent enregistrés au niveau des régions situées autour ou proches du cercle de feu qui va des côtes ouest du Continent américain aux côtes est de l’Asie », a-t-il fait savoir.
« L’intensité des séismes de Chlef en 1954 et 1982 et le séisme de Boumerdès en 2003 a été supérieure à la normale au niveau du nord du pays », a-t-il ajouté, rappelant que « ce type de séismes destructeurs se produit sur une longue période, qui oscille entre 20 à 100 ans ».