Le nouveau modèle de croissance économique  » débattu  » et  » adopté  » en conseil des ministres

Le nouveau modèle de croissance économique  » débattu  » et  » adopté  » en conseil des ministres

Le « nouveau modèle de croissance économique »,  » débattu  » et  » adopté  » mardi en conseil des ministres, se fonde sur une politique budgétaire « rénovée » avec l’amélioration de la fiscalité ordinaire et une mobilisation de ressources financières supplémentaires tout en privilégiant l’investissement à forte valeur ajoutée.

Ce nouveau modèle débattu par le Conseil des ministres s’appuie, selon le communiqué publié au terme de Conseil des ministres, sur une politique budgétaire rénovée soutenue par une amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire de sorte qu’elle puisse couvrir, à l’horizon 2019, les dépenses de fonctionnement ainsi que les dépenses « incompressibles » d’équipements publics.

En outre, la nouvelle politique budgétaire repose sur une « réduction sensible » du déficit du Trésor à l’horizon 2019 et sur une mobilisation de ressources additionnelles sur le marché financier local, à l’image de l’emprunt obligataire, lancé en avril dernier, « dont les résultats appréciables témoignent de la confiance des participants dans les perspectives prometteuses de l’économie nationale », selon les termes du communiqué.

Concernant les objectifs du nouveau modèle de croissance économique, ils consistent notamment à privilégier, pour les investissements publics, ceux destinés aux infrastructures générant un effet d’entraînement sur les capacités productives du pays, avance le Conseil des ministres dans son communiqué.

Il s’agit également d’investir essentiellement dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l’agro-industrie, les services, l’économie numérique et celle du savoir, l’industrie en aval des hydrocarbures et les mines.

Le nouveau modèle de croissance repose aussi sur la reprise de la production des hydrocarbures, une stimulation de la création d’entreprises par la poursuite de l’amélioration du climat des affaires et l’ouverture des secteurs non stratégiques à l’investissement privé et public ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures, détaille le communiqué.

Ce faisant, cette démarche générera une croissance économique plus soutenue de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017, selon la présentation faite au Conseil par le ministre des Finances, M. Hadji Babaammi.