Le nouveau projet de Code du travail confortera les droits des travailleurs

Le nouveau projet de Code du travail confortera les droits des travailleurs

ALGER- Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé mercredi soir à Alger que le nouveau projet de loi portant Code du travail « confortera et consacrera les droits des travailleurs ».

« Le nouveau projet de loi portant Code du travail vise à conforter et à consacrer les droits des travailleurs », a souligné le ministre qui était l’invité de l’émission Hiwar Essaa de la télévision nationale précisant que le texte se trouvait actuellement au niveau des partenaires sociaux (syndicat et patronat) pour enrichissement.

« Une réunion prochaine devra regrouper des représentants du ministère du Travail et des partenaires sociaux afin d’élaborer la nouvelle mouture du projet de loi », a-t-il fait savoir.

Concernant l’emploi des jeunes dans le Sud, le responsable a mis en avant l’importance de former une main d’oeuvre qui corresponde aux spécificités de la région.

Evoquant les mécanismes d’insertion professionnelle des personnes aux besoins spécifiques il a révélé qu’il envisageait, avec la ministre de la solidarité nationale, de porter de 1 à 2% le taux de cette catégorie parmi les effectifs des entreprises.

Par ailleurs et revenant sur le rôle de l’inspection du travail pour juguler les dépassements en milieu professionnel, M. El Ghazi a rappelé que 800 inspecteurs du travail étaient déployés à travers le territoire national.

Il a fait état de 76.000 procès verbaux d’infraction relevant d’entreprises publiques et privées dont 5057 concernant des entités étrangères pour la seule année 2014 ajoutant que les dossiers ont été soumis à la justice pour y statuer.

Il a saisi l’occasion pour inciter les travailleurs non déclarés à se rapprocher des services de l’inspection du travail les plus proches en vue de régulariser leur situation.

Concernant les cas particuliers de réfugies syriens et maliens désirant se faire octroyer un permis de travail, le ministre a indiqué qu’ « une réflexion était engagée au niveau du gouvernement en vue d’adopter une décision »  dans le cadre de la solidarité avec ces ressortissants de pays frères.