Bien que la majorité des Algériens suivent, avec intérêt, les nouvelles des joueurs internationaux et les éventualités de leur transfert, la désignation d’un nouvel entraîneur à la tête de l’équipe nationale continue de faire la une de l’actualité sportive, trois semaines après l’élimination de l’équipe en coupe du Monde 2010.
C’est dire que la situation de l’équipe demeure toujours ambigüe et en l’absence d’information officielle, les spéculations vont bon train concernant le staff technique. Après que plusieurs noms eurent été cités, c’est celui de Saâdane qui revient le plus souvent, les plus hautes instances de l’Etat semblent refuser la venue d’un entraîneur étranger.
C’est ainsi que la FAF s’est retrouvée contrainte de solliciter de nouveau Saâdane. Ce dernier n’est pas contre l’idée de poursuivre sa mission malgré les critiques dont il a fait objet de la part de la rue algérienne ainsi que de techniciens. Il faut savoir que la reconduction de Saâdane ne sera pas un «simple renouvellement du contrat», explique-t-on.
Il ne sera plus question de «participation honorable», mais exigé de l’entraîneur national de «remporter la CAN 2012». La fédération entend aussi imposer des adjoints «dignes de ce nom» à Saâdane afin qu’il y ait un véritable staff technique. Rabah Madjer n’est pas épargné, lui aussi. Entre les pour et les contre, on sort les «conditions de la FAF» ne permettant pas à Madjer de postuler au poste d’entraîneur national.
Comme si les règlements de la FAF sont des décrets ou des textes lois approuvés par l’assemblée. En somme, les deux parties semblent être sous forte pression dans la mesure où il serait demandé à Saâdane de rester comme il serait demandé à Raouraoua de reconduire l’entraîneur ayant qualifié l’équipe nationale au Mondial après 24 ans de disette.
Quoiqu’il en soit et selon les indiscrétions, le prochain staff technique de l’EN ne sera pas officialisé avant le 15 juillet. Le plus difficile est donc à venir dans la mesure où l’après Mondial s’annonce déjà dur à assumer.
Gharbi M.