Le numérique impose un nouveau mode de gouvernance

Le numérique impose un nouveau mode de gouvernance

Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de se concentrer fortement sur le projet de la généralisation de l’application des modèles numériques dans la vie quotidienne des citoyens algériens et surtout de trouver une solution sérieuse pour éliminer l’immobilisme des autorités dans la mise en place d’un plan numérique global.

En s’appuyant sur le numérique pour accélérer le processus de création des systèmes d’informations multifonctionnels, le pays pourra alors permettre à ses citoyens de vastes opportunités de développement, économique, scientifique et culturel de haut niveau. Regardons ce qui se passe dans de nombreux pays des cinq continents où la numérisation se consolide pour créer une

convergence des besoins et actifs économiques et informatiques afin de mettre en place un modèle de gouvernance qui fasse bénéficier la société des percées des technologies du numérique. Les États-Unis ont été les premiers à déployer l’Internet et faire bénéficier à leur population des avantages de la toile mondiale en matière d’intégration des modèles économiques et éducatifs du numérique. Ce pays est devenu le leader mondial de l’enseignement à distance et la première nation au monde à mettre au point, grâce à Google, les premières voitures sans chauffeur.

Mieux, les américains, en provoquant l’affaire Snowden, poussent les pays du reste du monde, comme la Russie, la Chine et les pays européens à accepter les règles de l’administration américaine concernant la gouvernance du numérique. Et ce, dans le but de réorganiser l’économie mondiale au profit de la mondialisation.

L’avenir de la gouvernance des modèles numériques sera donc prometteur dans la mesure où les grandes nations vont batailler pour empêcher les « esprit traditionnels » de freiner l’usage des TIC. « Le tout connecté » est la prochaine bataille américaine. Ce projet est appelé à bouleverser le fonctionnement socio-économique des pays.

Un rapport récent estime à quelque 6,4 milliards d’objets connectés en service d’ici fin 2016, soit 30 % de plus qu’en 2015. Aussi, la dernière édition du rapport d’Ericsson indique que 29 milliards d’objets connectés devraient être en service à l’horizon 2022, dont environ 18 milliards directement liés à l’Internet des objets (IoT). Ce qui positionne les propriétaires d’application, dans la chaîne des valeurs de l’économie numérique, comme les véritables gagnants de la généralisation de l’usage du numérique dans toute la planète.