Le paiement électronique ne verra pas le jour de sitôt en Algérie. Car il nécessite la mise en place d’une infrastructure et d’une réglementation, a indiqué aujourd’hui à Alger, la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Invitée au Forum du quotidien Echaâb, Houda-Imen Feraoun, qui a insisté sur le rôle de son secteur dans le développement de l’économie nationale, a affirmé que le paiement électronique exige la mise en place de deux volets importants à savoir le technique et juridique, et ce, dans le but de sécuriser les réseaux de paiement.
Alors que la mise en œuvre de la certification électronique était prévue pour le 1er Semestre 2016, la première responsable du secteur de la PTIC a fait savoir que ce projet aura besoin de la mise en place de trois commissions à savoir, nationale, gouvernementale et commerciale qui sont, précise-t-elle, en cours de création. La ministre a précisé que la certification électronique sera opérationnelle durant l’année en cours ce qui ne sera pas le cas pour le paiement électronique. La ministre a indiqué, à ce propos, que le paiement électronique concernera durant cette année tout ce qui est facture d’électricité, d’eau, de recharge pour mobile.
Le paiement électronique, selon Houda-Iman Feraoun veillera non seulement à faciliter la tâche aux citoyens, mais luttera aussi contre le problème de liquidités que connaissent plusieurs bureaux de poste, notamment durant les jours fériés.
Concernant la 4G, la ministre a indiqué que le cahier des charges est plus souple que celui de la 3G.Les opérateurs, indique-t-elle,« seront dans l’obligation d’assurer dans un premier temps la couverture d’au moins 10% des wilayas qu’ils choisiront eux-mêmes et préciseront la date du lancement de l’activité 4G qui leur convient», tout en mettant l’accent sur « la nécessité d’aller le plutôt possible vers la 4G pour ne pas répéter le scénario de la 3G » qui a connu, selon elle, un énorme retard dans « la distribution ».
La ministre qui reconnu les faiblesses des entreprises publiques activant dans le secteur des TIC à savoir Algérie Poste et Algérie Télécom (et même Mobilis), a indiqué que l’année encours sera caractérisée par de nouvelles méthodes de gestion et d’employabilité. Elle dira que les trois entreprises vont recruter plus de personnels dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud du pays, et ce, pour offrir aux citoyens un meilleur service.