Le pape François a condamné lundi le fondamentalisme en assurant qu’il n’était «pas religieux», même si c’était «une maladie de toutes les religions», à commencer par le catholicisme qui n’a pas compté que des saints.
«Le fondamentalisme est toujours une tragédie (…). Il n’est pas religieux, il lui manque Dieu, il est idolâtre», a déclaré le pontife argentin à la presse dans l’avion qui le ramenait à Rome après une tournée en Afrique.
Interrogé sur la menace qui s’est encore une fois concrétisée dans les attentats du 13 novembre à Paris, le pape a insisté sur le fait que l’islam n’était pas la seule religion concernée.
«Nous, catholiques, nous en avons quelques-uns, et même beaucoup des fondamentalistes. Ils croient avoir la vérité absolue et salissent les autres, avec les diffamations, ils font du mal. Et je dis cela parce que c’est mon Eglise», a-t-il déclaré.
Si ces fondamentalistes catholiques s’expriment encore, ils ont aussi laissé des traces sanglantes dans l’Histoire: «Catherine de Médicis n’était pas une sainte», a ainsi relevé le pape au sujet de cette reine de France ayant ordonné le massacre de la Saint-Barthélémy contre les protestants en 1572.