Le parquet de Sidi Mhamed ordonne une enquête sur l’affrètement de l’avion de la Swiftair

Le parquet de Sidi Mhamed ordonne une enquête sur l’affrètement de l’avion de la Swiftair

Il y a deux jours Algérie1 annonçait en exclusivité l’ouverture d’une enquête au niveau de la direction commerciale d’Air Algérie au sujet de la politique de l’affrètement des aéronefs suite au crash du 24 juillet qui avait fait 166 morts. Nous avions appris mardi de sources judiciaires que le parquet de Sidi M’Hamed a ordonné une enquête sur l’affrètement. Et c’est la section de Recherche de la Gendarmerie d’Alger qui est chargée de mener les investigations.

Il s’agira en particulier pour les gendarmes de faire la lumière sur les conditions d’affrètement de l’avion de la swiftair. Selon des informations obtenues auprès de la compagnie aérienne Air Algérie, la location des avions de Swiftair s’est faite par l’intermédiaire du broker (courtier aérien) portugais Hi Fly.



Par ailleurs, quatre spécialistes de la police judiciaire et technique des services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), se sont déplacés lundi à Paris (France) dans le but d’entreprendre les opérations techniques de laboratoire relatives à l’identification des victimes du crash de l’avion de la compagnie espagnole « Swiftair » affrété par Air Algérie.

Cette démarche intervient après « l’achèvement le 02 août courant des opérations de recherche, de collecte et de codification des restes humains récupérés et de l’ensemble des indices et éléments d’identification des victimes de cette catastrophe », a indiqué mardi un communiqué de la DGSN.

L’action s’inscrit en outre, dans le « prolongement » des activités réalisées sur site conjointement avec les experts internationaux et ce, « dans le but de coordonner le travail scientifique de corrélation des données techniques recueillies », a-t-on souligné de même source. Il a été précisé à ce sujet que les lieux du site du crash ont été ratissés pour ne laisser aucun élément appartenant aux victimes.

Le communiqué a fait savoir également que les neuf (09) autres spécialistes de la Sûreté nationale sont restés au Mali dans le cadre du processus de collaboration et de coordination avec les autorités maliennes. Le travail réalisé sur site, rappelle-t-on, est poursuivi en laboratoire et s’inscrit dans le cadre de l’accord tripartite convenu entre l’Algérie, le Mali et la France.