La vidéo de l’interview avec Ismaïl Zidane, père de Zinedine Zidane, date de six mois, certes, mais elle a été repostée par « RMC Sport » aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Une interview où il raconte notamment son immigration en France et comment il a rencontré sa femme.
C’est en 1953 que Ismaïl Zidane a décidé de rejoindre l’autre rive de la méditerranée. À 17 ans seulement, il s’est installé en France. Une immigration à un jeune âge, juste pour venir subvenir aux besoins de sa famille.
« J’ai pris le bateau, car il n’était pas donné à tout le monde de monter dans un avion. Je suis arrivé à Marseille le 17 septembre 1953. J’étais tout seul et je ne suis pas arrivé en France pour faire des affaires […] Ma mère ne voulait pas que je parte. Je lui ai dit que je vais aller en France juste pour travailler et gagner un peu d’argent. Je suis resté 15 jours à Marseille. Je cherchais du travail pour gagner de l’argent et l’envoyer aux parents. Or, n’y trouvant pas de travail, je suis monté à Paris. Je suis resté 10 ans à Saint-Denis ». A-t-il confié au mirco de « RMC Sport ».
Le Papa de Zizou révèle qu’il a failli rentrer au pays juste après l’indépendance. « Le 05 juillet 1962, j’ai décidé de revenir en Algérie. Je suis allé à Marseille, Mais il fallait attendre encore 3 jours pour prendre le bateau », dit-il au micro de RMC Sport.
Comment le père de Zidane a rencontré sa femme ?
Ismaïl Zidane s’apprêtait à embarquer pour un retour à l’Algérie, mais le destin en avait voulu autrement. En effet, il avait rencontré la femme de sa vie.
« Lors de ces trois jours, j’ai rencontré la maman de mes enfants. En deux jours, ça a été vite. Son père a été d’accord, sa maman a dit que “s’il s’en va en Algérie, je ne lui donne pas ma fille”. Dieu a fait les choses comme ça. Je suis resté à Marseille ». Confia-t-il.
« Dans la famille, c’est lui qui faisait trop des aller-retour entre la France et l’Algérie. Il avait besoin d’y aller. Toujours quand il partait, on restait en contact. Je remémore les beaux souvenirs ». Témoigne Zinedine Zidane à la fin de l’interview.