Le pétrole stable avant une nouvelle réunion de l’Opep

Le pétrole stable avant une nouvelle réunion de l’Opep

Les prix du pétrole se stabilisaient vendredi en cours d’échanges européens, le marché hésitant après des données américaines contrastées et avant une nouvelle réunion de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de ses partenaires.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,08 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de huit cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de septembre gagnait 12 cents à 47,21 dollars.

Après un net recul lundi, les cours de l’or noir ont peiné à trouver une direction forte sur le reste de la semaine.

« Nous avons une légère hausse sur les deux dernières séances, mais le brut reste sous pression, et si les risques de surproduction se matérialisent, une nouvelle baisse n’est pas à écarter », a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Mercredi, le Département américain de l’Energie (DoE) avait fait état d’une baisse marquée des réserves de brut, mais d’une nouvelle augmentation de la production des Etats-Unis.

En fin de semaine, les marchés se tournaient à nouveau vers l’Opep, qui devrait se réunir à Vienne lundi pour sa réunion mensuelle de suivi de l’accord de limitation de la production qui le lie à d’autres producteurs, dont la Russie.

« Il est difficile d’imaginer que quoi que ce soit d’exceptionnel sortira de cette réunion, qui a lieu à peine deux semaines après la réunion d’Abou Dhabi », ont reconnu les analystes de RBC CM.

« En revanche, des informations pourrait ressortir sur la situation en dehors de l’accord. L’effort diplomatique de l’Arabie saoudite envers l’Irak pourrait empêcher ce dernier de se diriger vers la sortie », ont-ils ajouté.

L’Irak, un des plus grands producteurs de l’Opep, rechigne à respecter ses objectifs de limitation de production, mis en place pour permettre au marché mondial de retrouver l’équilibre.