Le ministre des Finances, Laaziz Faid a annoncé que le produit intérieur brut (PIB) algérien devrait connaître une croissance de 4,4% à la fin de l’année 2024, après avoir atteint 4,1% en 2023.
Lors de la présentation du projet de loi de finances 2025 (PLF 2025) devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Faid a souligné que le PIB hors hydrocarbures devrait lui aussi augmenter, passant de 4,3% en 2023 à 4,7% en 2024. Cette croissance serait portée par la bonne performance de tous les secteurs.
Selon les prévisions de clôture de l’année en cours, le secteur agricole devrait enregistrer une croissance de 6,1%, contre 2,8% l’année précédente. Le secteur de l’énergie, quant à lui, verrait sa croissance passer de 3,3% à 3,4% en 2024. Le secteur industriel, pour sa part, devrait connaître une hausse de 6,6% cette année, après avoir enregistré une croissance de 5,5% en 2023.
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Le secteur de la construction et des travaux publics devrait également connaître une croissance de 4,1% à la fin de 2024, contre 3,7% en 2023. Le secteur des services, lui, passerait de 4,1% en 2023 à 4,4% en 2024.
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Par ailleurs, la balance commerciale devrait afficher un excédent de 2,79 milliards de dollars, soit 1,1% du PIB.
Les réserves de change, hors or, devraient également continuer de progresser, passant de 68,99 milliards de dollars fin 2023 à 71,78 milliards de dollars fin 2024. Ces réserves représenteraient ainsi une couverture de 15,9 mois des importations de biens et services hors facteurs de production.
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Les recettes budgétaires devraient atteindre 8 265,62 milliards de DA à la fin de l’année, soit une baisse de 870 milliards de DA par rapport aux prévisions de la loi de finances 2024.
Les dépenses budgétaires, quant à elles, devraient augmenter d’environ 3 553,75 milliards de DA pour atteindre 15 275,28 milliards de dinars en 2024, contre 11 721,53 milliards de dinars dépensés en 2023.
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Enfin, le déficit budgétaire global devrait augmenter pour atteindre 7 909,66 milliards de dinars en 2024, soit – 22,2% du PIB.
