Le Pôle des forces du changement dénonce les restrictions de la liberté de la presse

Le Pôle des forces du changement dénonce les restrictions de la liberté de la presse

Dans un communiqué rendu public mercredi le Pôle des forces du changement pointe la violence politique qui caractérise la scène politique algérienne.

Le Pôle des forces du changements (FPC) estime que cette violence s’exprime de plusieurs manières. Ainsi, il observe que les deux textes de lois relatifs aux élections qui viennent d’être votés « constituaient une violence politique par un pouvoir incapable et une majorité parlementaire en manque de légitimité, à l’endroit du droit des citoyens algériens à une expression libre de leurs choix ». Le FPC parle dans ce communiqué des projets de loi relatifs au régime électoral et à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), ainsi que celui concernant les statuts des personnels militaires qui viennent d’être votés à l’APN.



Le Pôle en veut pour preuve de « la détermination et la volonté du pouvoir politique en place à réaliser ses desseins visant à affaiblir l’Opposition politique et à redessiner le paysage politique selon ses propres désidératas et ceux de ses clientèles. La mise en échec, par le pouvoir en place, de toute tentative ayant pour but un changement démocratique paisible, calme, organisé ; en orientant le cours des prochains scrutins au seul profit de sa reconduction ». Aussi il tire ses conclusions et met en garde « contre les conséquences néfastes attendues du contenu des deux textes de Lois suscités qui ont pour vocation de renvoyer le pays au temps du Pouvoir unique et du système autoritariste et totalitaire ».

Le FPC s’insurge contre la guérilla menée par le pouvoir contre la presse. Il appelle « à l’arrêt total de toute forme de harcèlements et de contraintes usités envers les médias indépendants et non affiliés au pouvoir en place ainsi que les militants des Droits de l’Homme et des syndicats indépendants ».

En conclusion, le Pôle des Forces du Changement « constate que le pouvoir en place, préoccupé essentiellement par sa reconduction éternelle a privé le pays, à maintes occasions, de la mise place d’une stratégie globale de sortie de la crise politique, économique et financière qui l’étouffe ».