En France, le port des abayas et des qamis a longtemps fait l’objet d’une polémique qui classe ces tenues dans le registre des atteintes à la laïcité. D’ailleurs, les signalements pour port de tenues et de signes religieux ont augmenté de 150% en deux ans.
Selon une note des services d’État français, diffusée le 24 août dernier, la France enregistre une augmentation significative du port des tenues religieuses, dites islamiques, comme les Abayas et les qamis. La même note dénonce l’absence d’un cadre précis de la part du gouvernement qui freine ce phénomène.
« On ne pourra plus porter d’abaya à l’école », Gabriel Attal
Invité sur TF1, le ministre de l’Education français, en l’occurrence Gabriel Attal, a de nouveau évoqué ce sujet polémique depuis plusieurs mois. Interrogés sur le port de ces tenues. Il annonce l’interdiction du port des abayas et des qamis dans les établissements scolaires.
« On ne pourra plus porter d’abaya à l’école » a annoncé, dimanche, le ministre de l’Éducation français, en affirmant que des règles claires seront transmises aux chefs des établissements scolaires. Et ce, au niveau national. Par ailleurs, Gabriel Attal a également fait part de sa volonté de s’entretenir avec ces responsables, dès la semaine prochaine. Notamment, pour les aider dans l’application de cette interdiction.
Pour rappel, depuis sa nomination, fin juillet dernier, Attal a jugé le fait de venir en Abaya dans les écoles représente un signe religieux, « visant à tester la résistance de la république sur le sanctuaire laïque ». Et portant, le Conseil français du culte musulman a qualifié le port de ces robes longues comme un signe non musulman.
De son côté, en novembre 2022, l’Éducation nationale a considéré les abayas comme des tenues pouvant être interdites. Et ce, si elles sont « portées de manière à manifester ostensiblement une appartenance religieuse ».
| À LIRE AUSSI :
>> Admise à la prestigieuse université de Cambridge, une Algérienne se bat pour réaliser son rêve
>> Abaya dans les écoles en France : ce vêtement n’est pas un signe religieux, selon le CFCM