« Le potentiel pétrolier algérien est méconnu et sous-exploité », selon les Américains

« Le potentiel pétrolier algérien est méconnu et sous-exploité », selon les Américains

Le potentiel pétrolier algérien reste méconnu et sous-exploité, selon une note du département d’état américain à l’énergie qui vient d’être publiée.

Dans sa note de présentation de l’amont hydrocarbures algérien, les Américains relèvent que le potentiel algérien en hydrocarbures est important mais reste sous-exploité voire même méconnu, après avoir constaté une baisse de production enregistrée ces dernières années qui est passée de plus de 1,6 million de barils/jour en 2005 à moins de 1,4 million de barils/jour en 2014.

Le département d’état à l’énergie précise dans sa note, que les réserves pétrolières algériennes sont estimées officiellement à 12,2 milliards de barils. La même situation a été relevée pour le gaz en révélant un déclin dans la production sans en fournir les chiffres mais en rappelant que les réserves officielles sont de l’ordre de 159 trillions de pieds cubes.

Ces chiffres  sont loin des potentialités réelles algériennes en la matière, selon l’Administration américaine pour l’Information en Énergie (EIA) qui  estime que les réserves méconnues et inexploitées sont de l’ordre de 9,8 milliards de barils de pétrole et de 49 trillions de pieds cubes de gaz naturel.

La même agence estime les réserves algériennes en d’hydrocarbures de schiste à 6 milliards de barils récupérables et à 700 trillions de pieds cubes de gaz naturel.

Pour l’EIA, l’Algérie a tout de même consacré pas moins de 30 milliards de dollars pour les investissements en plus de l’ambitieux programme qu’elle s’apprête à mettre en œuvre pour une cagnotte de 64 milliards de dollars tout en appréhendant le problème de gestion de la sécurité au niveau des installations pétrolières qui pourrait être un frein pour attirer les investisseurs étrangers. L’opposition des populations du Sud du pays pour l’exploitation du gaz de schiste préoccupe également les Américains.

Toujours dans la même note, il a été relevé que la majorité des 5 blocs d’exploration, attribués récemment après un appel d’offres international, recèle un fort potentiel en hydrocarbures non conventionnels.