Le premier groupe de supporters de l’EN dès aujourd’hui à Johannesburg

Le premier groupe de supporters de l’EN dès aujourd’hui à Johannesburg

La ferveur du Mondial sud-africain a commencé hier, à partir de l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger, où s’est effectué l’embarquement, vers 16h, du premier groupe des supporters de l’EN. Un moment fort qui nous rappelait la veille du 18 novembre dernier, lorsque des supporters algériens allaient rejoindre Khartoum, pour assister au fameux match de l’EN face à l’Egypte, et qui propulsa l’Algérie à la coupe du monde 2010.

Assister à une phase finale de coupe, un rendez-vous tellement important qu’aucun supporter algériens ne souhaiterait rater. Mais, ce n’est pas donné.



Outre les limites définies par le pays hôte et les instructions de la FIFA, effectuer un voyage en Afrique du Sud n’est pas à la portée de tout le monde. D’où le nombre limité des Algériens à avoir ce privilège.

Hier, ils étaient seulement 250 personnes, dont une cinquantaine sont les représentants des médias nationaux, à quitter l’aéroport d’Alger à destination de Johannesburg. Les « simples « citoyens ayant pu s’offrir un pack de l’ONAT se comptaient sur le bout des doigts. La grande majorité des voyageurs étant constitué d’invités et/ou de privilégiés de la FAF, du MJS et d’autres institutions – pour reprendre les propos d’un agent à l’aéroport.

Le moins cher des packs proposés par l’ONAT dépasse 190 000 DA ! Bref, cela n’empêche pas les partants de reproduire les mêmes scènes de liesse vécues à la veille du départ vers le Soudan. D’abord, pour les journalistes et les photographes, dont la grande majorité ira pour la première fois dans sa carrière couvrir une coupe du monde, c’est un grand moment d’émotion, mais aussi d’appréhensions.

«Il est vrai que c’est un honneur pour moi d’assurer pour la première fois la couverture d’un événement aussi prestigieux, mais je ne vous cache pas que j’appréhende cette mission qui ne s’annonce guère aisée. Ce sera près de 18 heures de travail par jour, et nous allons dans un immense pays où nous devons effectuer de longs déplacements (…).»

Ce commentaire fait par le journaliste sportif du Soir d’Algérie, M. Bouchama, en dit long sur la tâche qui attend nos confrères en Afrique du Sud.

A son tour, Yazid Amirouche du quotidien la Tribune a voulu laisser libre cours à son imagination avant d’atterrir en Afrique du Sud, une terre inconnue pour lui. «Moi, je m’engage avec plaisir à couvrir, pour la première fois de ma carrière, cet événement le plus médiatisé au monde.

Pour moi, c’est un rêve d’enfance qui se réalise», a déclaré fièrement Amirouche.

Pour ce qui est des chances de notre équipe nationale au Mondial, les confrères tout comme les supporters, dont d’anciens footballeurs, ne cachent pas leur optimisme de voir les capés de Saâdane réaliser un exploit.

«A ce stade de la compétition, je pense que toutes les équipes partent à chances égales. Sincèrement, j’ai confiance en nos jeunes joueurs. Il ne faut pas se fier aux résultats des deux derniers matches amicaux», a estimé M. Akli, ancien joueur et technicien de l’USMB, invité en Afrique du Sud par le ministère de la Jeunesse et des Sports.

Farid Abdeladim