Le président italien Giorgio Napolitano a affirmé que l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi, condamné à un an de prison, devait purger sa peine. Une déclaration qui risque d’affaiblir encore un peu plus la coalition au pouvoir.
L’espoir d’une grâce s’amenuise pour Silvio Berlusconi. Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, a déclaré, mardi 13 août, que la peine de prison dont a écopé le « Cavaliere » devait être purgée. « Toute sentence définitive, et l’obligation qui en découle de l’appliquer, ne peut être que prise en considération », a-t-il affirmé dans un communiqué.
Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité d’éviter une crise gouvernementale sur ce sujet, alors que la coalition gauche-droite au pouvoir repose sur l’entente entre le parti de Silvio Berlusconi, le Peuple de la liberté (PDL) et le Parti démocratique (gauche).
Condamné pour fraude fiscale, l’ancien président du Conseil a vu sa peine de quatre ans de prison – dont trois couverts par une amnistie – confirmée le 1er août en cassation.