Après une année 2021 bien difficile sur divers plans, la nouvelle Loi de Finances prévue pour l’année 2022 a fait beaucoup de mécontents, et a suscité une réelle hésitation autour de ce qui attend le simple citoyen algérien lors de l’année prochaine.
Déjà adoptée par les deux chambres du parlement, en l’occurrence l’Assemblée Nationale Populaire et le Conseil de la Nation, il ne manquait pour la Loi de Finances 2022 que la signature présidentielle du chef de l’État, et voila ce qui est désormais chose faite. Une journée seulement avant de la fin de l’année 2021, le président Tebboune a signé aujourd’hui, 30 décembre 2021, la nouvelle loi de Finance 2022.
La signature a eu lieu en présence du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, du président de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), Brahim Boughali, du Premier ministre, Aimene Benabderrahmane et du chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha.
Loi de Finances 2022 : la fin des subventions
La Loi de Finances 2022 arrive au moment où le pouvoir d’achat du citoyen algérien dégringole, et dans une période ou la hausse des prix touche tous les produits, même ceux de première nécessité, au moment où les salaires restent incontestablement figés.
Bien que cette loi fut adoptée par le parlement, plusieurs personnalités politiques notamment au sein du FFS et du PT, ont affiché leur crainte quant à la situation économique qui va en résulter en 2022. Louiza Hanoune a d’ailleurs déclaré hier mercredi que la Loi de Finances 2022 « est une véritable déclaration de guerre sur la majorité du peuple…. notamment son volet concernant les transferts sociaux ».