Les ménages algériens se retrouvent face à une situation économique préoccupante ces dernières semaines, en particulier en ce qui concerne l’élément essentiel qu’est l’œuf. Les prix de ces petites protéines nutritionnelles ont flambé, atteignant des niveaux alarmants pour le commun des consommateurs.
En l’espace de quelques jours seulement, le prix unitaire des œufs a connu une hausse vertigineuse, laissant les bourses moyennes de plus en plus éprouvées. Il y a quelques jours à peine, une plaquette d’œufs, qui était vendue à 450 DA il y a quelques mois, atteignait déjà 580 DA, voire 650 DA par endroit. Une inflation qui a pris de court bon nombre d’Algériens.
Pourtant, aujourd’hui, la situation ne fait que s’aggraver. Les prix ont encore grimpé, faisant grimacer les consommateurs. Le prix de l’unité d’œuf atteint désormais 25 DA, ce qui signifie que le plateau de 30 œufs, jadis accessible à 450 DA, est désormais commercialisé à 750 DA. Une augmentation de prix significative qui pèse sur les épaules des ménages.
Sur les réseaux sociaux, l’indignation est palpable, et les Algériens expriment leur inquiétude face à cette inflation des prix des œufs. La question qui se pose est de savoir quelles sont les raisons derrière cette augmentation soudaine et vertigineuse.
Le Ministre de l’Agriculture pointe du doigt
Face à la récente flambée des prix des viandes blanches en Algérie, le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, a pris la parole dans une déclaration publique ce mardi pour mettre en lumière une situation inquiétante. Il n’a pas mâché ses mots, pointant un doigt accusateur vers les commerçants pour cette augmentation significative des prix.
Concernant l’augmentation des coûts de l’alimentation pour animaux, le ministre a qualifié cela d’absurde, soulignant les fluctuations de prix enregistrées par l’ONAB. Dans un climat où les éleveurs et revendeurs revendiquent la hausse des prix des aliments pour bétail, Henni a qualifié ces revendications d’invraisemblables.
Selon le ministre, les principaux composants de l’alimentation animale, le maïs et le soja, n’ont pas connu de changement notable depuis un certain temps, malgré les fluctuations sur le marché international. Il a souligné que les prix du maïs en Algérie étaient les plus bas du monde au cours des trois dernières années.
La question de la hausse des prix des viandes blanches reste donc sujette à un débat complexe entre les acteurs du secteur. Les consommateurs et éleveurs attendent des réponses concrètes et des mesures pour atténuer l’impact de cette inflation sur leur quotidien. La pression sur le gouvernement pour résoudre cette crise économique s’intensifie, et les yeux sont désormais rivés sur les décisions à venir.