Le procès de l’animateur de la radio Web, Sarbacane, Abdelkrim Zeghilèche a été reporté au 26 novembre prochain, nous a informé son avocat sans révéler les causes qui ont fait que la deuxième comparution de son client devant le juge soit ajournée.
Cette fois, Abdelkrim Zeghilèche devait comparaître pour « atteinte à la personne du président de la République », avec comme épée de Damoclès une condamnation en bonne et due forme, selon les faits qui lui sont reprochés.
Auparavant, Zeghilèche a été arrêté chez lui le 1er novembre 2018 pour comparaître devant le juge et a été condamné à deux mois de prison ferme. Il sera finalement libéré le 18 décembre de la même année.
Celui qui fut le représentant de Mouwatana a été condamné non pas comme activiste du mouvement, comme le pensait Soufiane Djilali et Zoubida Assoul, présents lors de son premier procès, mais pour d’autres griefs, ce qui fera dire à cette dernière que «même s’il ressort au bout de deux mois, Zeghilèche retournera en prison pour d’autres délits». Pour n’avoir pas eu « les mêmes atomes crochus » que Abdelkrim Zeghilèche, Assoul et Djilali ne se manifesteront plus auprès de leur désormais ex-représentant à Constantine.
Pour diffamation, utilisation d’une radio sans autorisation et d’autres problèmes liés à la comptabilité, Zeghilèche devait comparaître hier pour avoir diffamé l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il était astreint à une discrétion absolue depuis sa libération en décembre 2018, n’activant plus qu’épisodiquement que sur le site de Radio Sarbacane qui n’émet plus.
Hamid Bellagha