Le procès d’Ali Ghediri programmé au tribunal de Dar El Beida

Le procès d’Ali Ghediri programmé au tribunal de Dar El Beida

Le procès du général à la retraite Ali Ghediri, en détention provisoire depuis plus de deux ans, vient enfin d’être programmé au niveau du tribunal criminel de Dar El Beida à Alger.

Le procès de l’ancien candidat aux élections présidentielles avortées du mois d’avril 2019 est donc programmé pour le 22 septembre prochain au niveau tribunal correctionnel chargé des affaires criminelles de Dar El Beida.

Rappelant que le détenu, incarcéré depuis le 13 juin 2019, est poursuivi pour « participation à l’atteinte au moral de l’armée » après avoir été acquitté de l’accusation de « complicité pour une trahison » par la Cour d’Alger le 10 juin dernier.

Le mois de février dernier, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger avait rejeté sa demande de libération formulée par sa défense et a procédé au transfert de son dossier au tribunal criminel de Dar El Beida qui vient de programmer le procès.

En détention provisoire depuis le 13 juin 2019

Depuis son incarcération le 13 juin 2019, l’ancien général, son comité de soutien ainsi que sa défense multiplient les actions et les appels pour sa remise en liberté provisoire ou bien la programmation de son procès.

Dans sa dernière action en date, le Comité de soutien d’Ali Ghediri avait interpelé le président de la République à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Dans un communiqué rendu public durant la journée du mardi 6 juillet 2021, le Comité de soutien du détenu a d’emblée exprimé sa déception, alors qu’il s’attendait à une décision en sa faveur à l’occasion de la fête de la jeunesse et de l’indépendance correspondant au 5 juillet.

Pour rappel, le détenu avait adressé une lettre en juin 2020, depuis sa cellule, au président de la République. Un mois après, il avait entamé une grève de la faim, à qui il renonce face à l’insistance de ses proches et de ses avocats.

Pour rappel, le détenu est accusé « d’atteinte au moral de l’armée », après l’abandon, en janvier dernier, par la Cour suprême, du chef d’inculpation de « réunion de documents et d’informations et leur mise à la disposition d’agent étranger ».