Les membres du Conseil de la Nation ont voté à la majorité le projet de loi de finances (PLF 2023) pour l’année 2023.
En effet, c’est aujourd’hui, le jeudi 8 décembre que le projet de loi de finances a été approuvé à la majorité par les membres du Conseil de la Nation, à leur tête Salah Goudjil.
Lundi dernier, Salah Goudjil, président de Conseil de la Nation, a présidé une séance publique, consacrée à la présentation et à la discussion des textes de loi portant loi de finances pour l’année 2023.
Lors de la présentation du texte de la loi, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a indiqué que le budget de l’Etat pour l’année 2023 a été préparé sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole, estimé à 60 dollars sur les trois prochaines années (2023-2025).
Quelles prévisions pour le taux de croissance ?
Il a également ajouté que le taux de croissance prévu pour l’année 2023 est de l’ordre de 4,1% et 4,4% en 2024. Le niveau d’inflation est de 5,1% en 2023, puis de 4,6% en 2025.
Par ailleurs, s’agissant des recettes totales du budget prévues pour l’année à venir, le gouvernement prévoit qu’elles s’élèvent à 7,901,9 milliards de dinars algérien. Tandis que les dépenses s’élèveront à 13.786,8 milliards de dinars, réparties en dépenses de fonctionnement, qui s’élèveront à 9.767,6 milliards de dinars algérien (+26,9%). Avec une hausse des dépenses d’équipement à 4.019,3 milliards de dinars, soit une hausse de +2,7% par rapport à la loi de finances rectificative pour l’année 2022.
Enfin, le ministre des Finances a également souligné qu’à partir des niveaux attendus des recettes et des dépenses, le déficit budgétaire passera de 4,092,3 milliards de dinars (-15,9 du PIB) et ce dans les prévisions de clôture pour l’année 2022 à un déficit moyen de 5.720,0 milliards de dinars algérien durant la période 2023-2025 (-20,6 du PIB).