Le projet de création du parc national de Taghit (Béchar), opération relevant du secteur des forêts pour la protection de l’environnement et de la biodiversité de la vallée de la Saoura, est toujours à l’étude au niveau central, a-t-on appris lundi de la conservation locale des forêts.
Le dossier de création de ce parc naturel, dont le plan de gestion a été approuvé, « est toujours en étude au niveau de la direction générale des forêts », a-t-on indiqué.
Ce projet de parc naturel d’une superficie de 85.000 hectares, extensible à 200.000 ha, et qui a fait nécessité plusieurs années pour son élaboration, vise la préservation de la faune et de la flore spécifique à une grande partie de la région de la Saoura, et sa surveillance de disparition et de destruction, a-t-on expliqué.
Ce projet environnemental, qui devait initialement voir le jour au premier semestre de 2012, a associé durant sa phase de conception et d’élaboration d’une contribution du secteur des forêts et du mouvement associatif local activant dans le domaine de la protection de l’environnement, de la faune et de la flore, dans le but de doter la région d’un outil de protection de sa biodiversité et d’un pan très important de son patrimoine culturel, selon la même source.
La création de ce parc national constitue un outil important dans la prise en charge et la protection de la biodiversité d’une région allant de Béni-Ounif à Abadla, région ou l’on recense l’une des rares zones humides du Sud ouest du pays, à savoir le plan d’eau du barrage de « Djorf-Ettorba », en passant par celle de Taghit.
Les régions de Taghit et de la wilaya-déléguée de Béni-Abbès, couvertes par ce parc naturel,sont marquées par la présence de différents sites archéologiques, historiques et naturels d’une grande importance pour l’étude de l’évolution de l’histoire de l’humanité.
Elles englobent les stations de gravures rupestres de Taghit et Marhouma (Béni-Abbès), plusieurs palmeraies millénaires et autres sites naturels, notamment les hautes dunes de Taghit.