Une nouvelle qui risque de décevoir de nombreux Algériens : le gouvernement du Québec a décidé de suspendre temporairement deux de ses principaux programmes d’immigration permanente.
Cette décision, annoncée par le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, vise à freiner l’afflux de nouveaux arrivants et à mieux gérer les capacités d’accueil de la province.
Plus précisément, c’est la délivrance des certificats de sélection du Québec (CSQ) qui est suspendue pour le Programme de l’expérience québécoise (PEQ-Diplômés), destiné aux étudiants étrangers diplômés au Québec, et pour le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ).
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Ce moratoire, qui pourrait durer jusqu’au printemps 2025, représente un coup d’arrêt pour de nombreux candidats à l’immigration, dont de nombreux Algériens.
Le Québec met en pause l’immigration permanente
Cette mesure drastique s’explique par une augmentation considérable du nombre de demandes d’immigration au Québec. Le gouvernement québécois souhaite ainsi réguler les flux migratoires et éviter une saturation des services publics.
Selon le ministre Roberge, cette pause permettra de réduire le nombre d’étrangers déjà détenteurs d’un CSQ et en attente d’une résidence permanente.
“Il faut prendre la décision de suspendre parce que sinon, pour l’an prochain, on atteindrait des seuils avec lesquels on ne serait pas à l’aise [et qui] ne correspondent pas à ce qu’on veut, compte tenu de notre capacité d’accueil.”, affirme-t-il.
Cette décision a de lourdes conséquences pour les nombreux Algériens qui avaient choisi le Québec comme destination pour leurs études ou leur carrière professionnelle. De nombreux projets de vie se trouvent ainsi mis en suspens, suscitant une vague de déception et d’incertitude au sein de la communauté algérienne.
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Si ce gel est présenté comme temporaire, il soulève de nombreuses questions sur les critères qui détermineront sa levée. Les candidats à l’immigration se demandent désormais quelles sont leurs chances de voir leurs dossiers traités dans les prochains mois.
Notons que cette annonce s’inscrit dans un contexte politique plus large où la question de l’immigration est au cœur des débats. Le Parti québécois (PQ), par exemple, a récemment dévoilé son propre plan d’immigration, incluant un moratoire pour les nouveaux immigrants économiques et visant à réduire considérablement les niveaux d’immigration annuels.
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Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir de l’immigration au Québec et pour les nombreux candidats qui espèrent s’y établir.