ALGER – Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a affirmé jeudi que le recours au financement non conventionnel permettra d’assurer des ressources de financement supplémentaires à l’économie nationale, ajoutant qu’il sera renoncé à ce mécanisme dès que les conditions financières le permettront.
En réponse aux préoccupations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre des débats autour du projet de loi sur la monnaie et le crédit, le ministre a souligné que cette loi « intervient dans un contexte interne et externe spécial ».
Le projet de loi portant amendement de la loi sur la monnaie et le crédit a pour objectif d’autoriser la Banque d’Algérie, à titre exceptionnel et durant une période de cinq ans, à procéder à l’achat direct de titres émis par le Trésor, en vue de couvrir les besoins de financement du Trésor, du Fonds national de l’investissement et de financer le remboursement de la dette publique interne, et le rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et de la Sonatrach.
M. Raouia a expliqué qu’ »en recourant au financement non conventionnel, le gouvernement tend à assurer un moyen de financement supplémentaire en vue de poursuivre la réalisation des projets de développement.
Il a ajouté que ce mécanisme sera appliqué pour une durée de cinq ans maximum, rappelant que » l’objectif est de réaliser l’équilibre budgétaire tout en poursuivant les efforts de développement, sachant qu’il sera renoncé à ce mécanisme dès que la situation financière le permettra ».