Dans le cadre de son initiative de « rassemblement » le président de la république Abdelmadjid Tebboune a organisé des consultations avec la classe politique, ce jeudi 2 juin 2022.
Le Front des forces socialistes ( FFS ) y a participé, et le premier secrétaire Youcef Aouchiche a été reçu.
Il est revenu sur son entrevue en apportant quelques précisions quant au déroulement. En effet, il a affirmé que l’interaction avec le président a été « franche et responsable ». Aouchiche a aussi souligné que « le dialogue et le compromis » étaient des moyens de gestions sur lesquels leur politique était fondée.
Il a apporté quelques détails sur cet échange, en expliquant avoir appuyé ses demandes au président de la république. En effet, il a mis en avant la mise en place de mesures sociales et économiques urgentes, afin de « préserver la dignité du citoyen ».
Le secrétaire demande des mesures afin d’instaurer la confiance chez les citoyens
Les mesures que demande le chef du Front des forces socialistes sont, d’après lui, une nécessité afin de restaurer cette confiance. Dès lors, Aouchiche a mis en relief son « exigence de restaurer la confiance des citoyens en prenant des mesures fortes d’apaisement et d’ouverture vers la société ».
Il a, de ce fait, évoqué comme éventuelles mesures l’ouverture médiatique, mais aussi la libération des détenus politiques et la suppression du recours « arbitraire et automatique » très souvent utilisé dans la détention préventive.
Youcef Aouchiche a dit non aux « faux dialogue »
Youcef Aouchiche a mis un point d’honneur à avancer dans le dialogue et à concrétiser les différentes mesures et solutions proposées.
C’est pour cela qu’il a fait savoir au président de la république qu’ils (les « faux dialogues ») ne ferait qu’accentuer cet état critique déjà instauré.
Retarder la mise en place des solutions dans le but de « pérenniser le système de gouvernance actuelle » serait, d’après lui, contre productif.
En plus de cet aspect social, le secrétaire du FFS a évoqué la situation sociale et économique que connaît l’Algérie. Il a notamment relevé certaines mesures urgentes comme la préservation de l’emploi, l’amélioration du pouvoir d’achat, et la mise en place d’un modèle économique garantissant une certaine autosuffisance alimentaire au pays.